Les PEP 69, association gestionnaire des CAMSP sensoriels

Histoire

Créée en 1915 à l’incitation de l’État pour aider matériellement et moralement les orphelins et victimes de guerre, puis, par la suite, les enfants mutilés et réformés, l’œuvre des Pupilles de l’Enseignement Public se définit dès l’origine comme une œuvre de secours et d’assistance mais aussi d’éducation : éducation à la solidarité et par la solidarité. L’État utilise ainsi le relais d’une association pour prolonger l’action de l’école publique par des missions pédagogiques, éducatives, sociales et périscolaires. La direction et la gestion de l’œuvre des PEP est à  confiée aux cadres de l’Education Nationale, qui doivent s’impliquer dans le domaine associatif. Ainsi s’est constituée dès cette époque la notion d’association complémentaire de l’école publique.

La Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement Public (FGPEP) rassemble aujourd’hui les initiatives départementales. Le réseau PEP représente aujourd’hui :

  • 23 unions régionales, 92 associations départementales, 3 associations territoriales, 2 associations partenaires,
  • 22 000 salariés,
  • 100 centres de vacances, 500 établissements et services sociaux et médico sociaux, 1 millier de dispositifs sociaux et médico sociaux, 35 CAMSP polyvalents ou spécialisés et plus de 20 structures Petite Enfance.

Les associations départementales des Pupilles développent aujourd’hui leur activité dans les domaines social et médico-social (SMS), des loisirs (DEL) et des politiques éducatives de proximité (PEP).

Les PEP 69 dans les départements de l’Ain et du Rhône

Carte PEP69

Dans le département du Rhône, l’association des PEP 69 (Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public du Rhône) a été créée le 26 mars 1924, et enregistrée en Préfecture sous le numéro n° 069 103 794 B. Les PEP 69 agissent dans le cadre d’une mission de service public afin d’accompagner la personne s’intégrant dans la société commune.

Les PEP 69 représentent aujourd’hui :

  • Près de 1000 usagers et familles accompagnés,
  • 220 salariés,
  • 206 adhérents,
  • 5 pôles d’activités : Petite Enfance, Parcours de formation, Vocation régionale, Parcours d’inclusion, Protection de l’enfance,
  • 14 établissements et services :

– 2 Internats
– 2 CAMSP spécialisés Déficiences Auditive et Visuelle (DA et DV) à vocation régionale
– 2 SESSAD
– 1 IME
– 1 ITEP
– 1 S3AIS et 1 SAMS
– 1 CTRDV
– 1 IFMK DV
– 1 crèche accueillant 1/3 d’enfants en situation de handicap
– 1 Equipe Relais Handicap Rare

Valeurs associatives

Gestionnaires d’établissements ou de services, les PEP affirment les valeurs fondamentales qui guident leurs actions : la solidarité et la laïcité.
Conformément aux valeurs qui inspirent leur engagement professionnel, tous les établissements et services du réseau PEP, dans leurs interventions pluridisciplinaires, ont pour but de contribuer à l’éducation, à la prise en compte et à l’accompagnement de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte.
Les PEP se définissent comme des opérateurs de la transformation sociale. Toutes leurs actions ont pour finalité de faire reculer les injustices sociales.
Dans cette optique, les meilleurs atouts des PEP sont leurs valeurs fondatrices : solidarité, laïcité, égalité. Ces valeurs sont une boussole pour mettre en évidence les insuffisances voire les impasses de l’organisation néolibérale et en contrer les effets les plus dévastateurs.

La solidarité

La solidarité est le principe de fondation du contrat social. Celui-ci assure l’autonomie de chacun et la valeur de l’individu. La solidarité participe du sentiment d’appartenance de chacun à une même communauté de destins et suppose aussi une obligation morale de l’individu envers la société.

La Laïcité

La laïcité affirme l’absolue liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire ainsi que la liberté de tous les cultes. Les différences de culture font aussi la richesse des civilisations. Toutefois, la laïcité défendue par les PEP s’adresse à ce qu’il y a de commun à tous par-delà les différences : la raison et l’intelligence. La laïcité suppose l’échange entre tous et, à travers la discussion, elle est le principe qui permet à l’intelligence de chacun de s’exercer.

L’égalité

Cette troisième valeur découle des deux précédentes. L’égalité n’est pas un but à atteindre mais une position de départ, une condition à partir de laquelle on peut discuter avec l’autre, quel qu’il soit, comme son égal.

Dans le travail quotidien, les PEP défendent trois principes qui définissent un cadre éthique à l’ensemble de leurs domaines d’interventions, si variés soient-ils :

  • L’humain
  • L’accompagnement
  • L’émancipation

Le cadre éthique ainsi défini crée un ensemble de références communes à tous ceux qui travaillent au sein du mouvement PEP quel que soit leur métier ou leur secteur d’activités.